Pour satisfaire les besoins en sang des patients en France, il faut un minimum de 10 000 prélèvements par jour. Seulement 4 % des personnes aptes font ce geste louable qu’est celui de donner son sang. Le besoin est donc fort. Pourtant, il s’avère que les homosexuels parmi lesquels se retrouvent des personnes saines sont privés de donner ce liquide de vie parce qu’elles ont choisi une orientation sexuelle différente. Le gouvernement français a donc décidé de revoir leur situation. Voici ce qu’il en ressort.
Des conditions identiques pour les homosexuels et les hétérosexuels
Quand il s’agit de donner son sang, les homosexuels sont tout simplement exclus, et ce depuis 1983. Cette interdiction repose sur le fait qu’au cours de cette période, ces personnes à orientation sexuelle différente étaient les plus touchées par le VIH. Étant donné que plusieurs années se sont écoulées depuis l’arrivée de cette épidémie, il y a eu un assouplissement en termes d’autorisation.
Pour en savoir plus, il y a eu à partir de 2016 une condition qui exigeait aux homosexuels de s’abstenir durant 1 an au moins avant de pouvoir donner leur sang. En 2020, cette période d’abstinence a été réduite à 4 mois. Depuis le 11 janvier 2022, il n’existe plus de conditions particulières pour les homosexuels. Les exigences sont désormais les mêmes pour tous les donneurs.
L’ajout d’un nouveau critère pour le don de sang
Pour rappel, pour donner son sang en France, la condition imposée à tous est de posséder une bonne santé puis d’être dans la tranche de 18 à 65 ans. Avec l’égalité qui existe désormais entre les homosexuels et les hétérosexuels, un critère de précaution a été mis en place.
Celui-ci consiste à vérifier si le supposé donneur suit un traitement post ou pré-exposition au VIH. S’il y est soumis, il devra patienter un minimum de 4 mois avant de donner son sang, et ce quelle que soit son orientation sexuelle.